La résilience est une notion incontournable du
développement personnel.
En quelques années, la notion de « résilience » est devenue fondamentale. Grâce à elle, les traumatismes sont sortis de sous le tapis... Ce concept, mis en lumière et popularisé par
Boris Cyrulnik il y a une petite vingtaine d’années, est employé principalement en Psychologie et signifie l’acte de «
rebondir», une capacité à surmonter les épreuves et avancer dans la vie (et non rester dans le déni ou résister en serrant les dents et en enfouissant le tout le plus profondément possible). Il a exposé au grand public la résilience comme vecteur d’espoir (il a écrit de nombreux ouvrages dont «
Un merveilleux malheur » : en partant de sa propre expérience et de l’observation de divers groupes d’individus (survivants des camps de concentration, enfants des rues boliviennes), en démontrant que l’on pouvait aborder la psychologie et la psychanalyse de façon plus optimiste et moins stigmatisante.
Le malheur doit donc être perçu comme une étape qu’il est possible de surmonter.Mécanisme du processus de résilience : l'attitude résiliente passe par plusieurs phases de défense pour contrer les trajectoires négatives : une personne résiliente passe par une révolte et un
refus de se sentir condamnée au malheur. Boris CYRULNIK est un neuropsychiatre, psychanalyste et éthologue français. Ancien animateur d'un groupe de recherche en éthologie clinique au centre hospitalier intercommunal de Toulon et Directeur d'enseignement du Diplôme Universitaire « Clinique de l'attachement et des systèmes familiaux » à l'Université du Sud-Toulouse.
La "psychologie positive" est un domaine de recherche scientifique qui s'est donné pour but d'étudier et de renforcer les émotions positives, celles qui nous permettent de devenir de meilleurs êtres humains, tout en éprouvant une plus grande joie de vivre.
En 1998, Martin Seligman crée cette discipline la "psychologie positive" qui pour la première fois prend le bonheur comme sujet d'étude. A travers ses ouvrages, il redéfinit le concept de bonheur et pose les fondements d'une discipline qui a bouleversé la psychologie traditionnelle : la psychologie positive. Quand tout semble aller bien, peut-on aspirer à quelque chose de plus ?
Et si le bonheur, au sens de satisfaction des désirs, n'était pas suffisant ? Et si pour nous épanouir véritablement nous avions besoin de sens, d'engagement et de relations humaines riches ?
Les émotions positives telles que la joie, le contentement, la gratitude, l'émerveillement, l'enthousiasme, l'inspiration et l'amour sont bien plus qu'une absence d'émotions négatives.
Cette dimension supplémentaire ne se réduit pas à une simple neutralité de l'esprit : elle est source de profondes satisfactions.
À l'inverse de la dépression, qui provoque généralement une plongée en vrille, les émotions positives engendrent une spirale ascendante : «
Elles construisent la force d'âme et influencent la façon de gérer l'adversité, » écrit Fredrickson.
La psychologie positive est révolutionnaire en ce qu’elle s’intéresse à ce qui rend les gens heureux. Son objectif est de développer la capacité d’aimer et d’être aimé, de donner du sens à nos actions, d’être responsables de ce que nous pouvons changer, d’être résilients face à ce que nous ne pouvons pas éviter.
Qu'il s'agisse du système éducatif, de la vie en entreprise ou tout simplement du quotidien, la psychologique positive nous permet de
tirer le meilleur de nous-mêmes,
reconnaître ce qui compte vraiment,
redonner du sens à nos vies et nous permettre de
nous épanouir.